Questions isolées
Questions
QI 1Chez un patient de 58 ans atteint de cirrhose secondaire à une hépatite B, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A un scanner hépatique avec injection intraveineuse de produit de contraste iodé doit être réalisé tous les 6 mois
B une échographie-doppler hépatique doit être réalisée tous les 6 mois
C l’imagerie réalisée à intervalle régulier permet de dépister des hépatocarcicomes débutants
D l’imagerie réalisée à intervalle régulier est le seul moyen d’identifier une hypertension portale
E une échographie-doppler hépatique ne doit être réalisée qu’en cas d’élévation des α-fœtoprotéines sériques
QI 2
Voici l’IRM hépatique d’une patiente de 42 ans (figure 1). Que pensez-vous de l’anomalie hépatique ?
A il s’agit d’un carcinome hépatocellulaire
B il s’agit d’un kyste biliaire
C il s’agit d’un angiome
D il s’agit possiblement d’une métastase ; il faut prévoir un bilan à la recherche du primitif
E cette anomalie n’est pas caractérisable de façon définitive sur ces images ; il faut prévoir une biopsie
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Fig. 1 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 3
Concernant le cancer de l’œsophage (carcinome épidermoïde), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A le scanner est l’élément central du diagnostic positif du cancer de l’œsophage
B en cas d’impossibilité de réalisation d’un scanner, on réalisera une écho-endoscopie en seconde intention
C l’absorption d’un produit de contraste per os pour baliser l’œsophage n’est pas nécessaire à l’exploration tomodensitométrique
D l’injection de produit de contraste iodé est indispensable à la tomodensitométrie pour le bilan d’extension
E l’envahissement aux organes de voisinage et notamment l’aorte doit être recherché systématiquement
QI 4
Le reflux gastro-œsophagien du nourrisson et de l’enfant est fréquent. Concernant l’imagerie de ce reflux gastro-œsophagien, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A un reflux gastro-œsophagien ne peut être affirmé que s’il est mis en évidence sur un transit œsogastrique
B les examens clés du bilan de reflux gastro-œsophagien sont l’endoscopie et la pH-métrie
C les examens clés du reflux gastro-œsophagien sont le transit œsogastrique et la pH-métrie
D l’échographie est l’examen d’imagerie de référence du reflux gastro-œsophagien
E seuls les reflux gastro-œsophagiens compliqués doivent être explorés par des examens d’imagerie complémentaires
QI 5
Dans le bilan d’extension IRM d’un cancer du col utérin, deux éléments sont spécifiquement à préciser pour adapter la prise en charge thérapeutique : lesquels ?
A la taille tumorale
B la présence de carcinose
C l’extension paramétriale
D l’extension myométriale
QI 6
Un patient de 75 ans est admis aux urgences pour hémoptysie de grande abondance.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A devant une hémoptysie, chez un patient stable, il faut pratiquer un angioscanner thoracique
B devant une hémoptysie, chez un patient stable, il faut pratiquer un scanner thoracique sans injection
C près de 95 % des hémoptysies sont d’origine artérielle bronchique
D une hémoptysie de grande abondance peut être traitée par embolisation des artères bronchiques
QI 7
Quelles sont les réponses fausses ?
A il n’y a aucune contre-indication à la réalisation d’une IRM cardiaque
B l’IRM cardiaque permet de visualiser de façon optimale les coronaires
C l’IRM cardiaque ne permet pas d’évaluer la contractilité du myocarde
D l’IRM cardiaque permet de distinguer une myopéricardite aiguë d’un infarctus
QI 8
Concernant ces coupes (figures 2 et 3), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A sur ces coupes de scanner, la dissection intéresse les troncs supra-aortiques
B une injection de produit de contraste est recommandée pour pratiquer un scanner aortique devant une suspicion de dissection aortique
C le scanner aortique, en général, permet de diagnostiquer un hémopéricarde compliquant une dissection aortique
D l’angioscanner ne permet pas de faire le bilan des infarctus des organes abdominaux
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Fig. 2 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Fig. 3 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 9
Vous prenez en charge une patiente présentant des douleurs de hanche d’horaire mixte, chez laquelle vous suspectez une algodystrophie. Les radiographies sont normales et vous demandez une IRM.
Quel est l’aspect de la tête fémorale en faveur du diagnostic ? [Une seule réponse.]
A hyposignal T1 et hypersignal T2
B hypersignal T1 et hypersignal T2
C hyposignal T1 et hyposignal T2
D hypersignal T1 et hyposignal T2
E signal normal T1 et T2
QI 10
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin.
Quel(s) examen(s) parmi les suivants est (sont) recommandé(s) pour assurer le monitorage de la réponse thérapeutique ?
A scanner abdominopelvien
B entéro-scanner
C échographie abdominale
D entéro-IRM
E vidéocapsule endoscopique
QI 11
Concernant le diagnostic du reflux gastro-œsophagien de l’enfant, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A le transit œsogastrique est l’élément central du diagnostic positif
B l’échographie est systématique pour vérifier l’anatomie de la jonction cardio-tubérositaire
C le transit œsogastrique impose un sondage œsophagien pour ingérer la baryte
D un transit œsogastrique normal élimine un reflux gastro-œsophagien
E un transit œsogastrique peut permettre de visualiser des fausses routes
QI 12
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) permettant de différencier un hémangiome hépatique d’un kyste hépatique simple en imagerie ?
A le signal en pondération T2 en IRM
B la densité sur le scanner sans injection
C la présence ou l’absence d’un rehaussement de la lésion après injection de contraste
D la localisation dans le foie
E la présence ou l’absence d’un renforcement postérieur en échographie
QI 13
Que montre la figure 4 ?
A une coupe axiale d’un angioscanner
B une extravasation de produit de contraste iodé
C une plaie vasculaire artérielle
D une fracture de la lèvre postérieure du rein gauche
E un hémopéritoine
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Fig. 4 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 14
Concernant l’ischémie myocardique ou le syndrome coronarien aigu, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A l’angioscanner coronarien a une excellente valeur prédictive négative
B l’examen de référence pour le diagnostic d’une sténose coronaire est l’angioscanner coronaire
C seule l’IRM de stress permet de détecter une ischémie myocardique
D l’IRM permet de chercher des complications de l’infarctus du myocarde
E l’étude de l’IRM permet d’apprécier la viabilité myocardique
QI 15
Concernant la maladie d’Alzheimer, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A l’atrophie cérébrale concerne uniquement la substance blanche
B l’atrophie cérébrale débute au niveau du lobe frontal
C les examens scintigraphique et TEP de perfusion peuvent témoigner d’un hypermétabolisme temporal
D l’injection de produit de contraste iodé est indispensable à l’IRM cérébrale
E la ponction lombaire peut avoir une utilité dans le diagnostic positif
QI 16
Un patient âgé consulte pour confusion et agitation. L’urgentiste soupçonne une méningoencéphalite herpétique.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A l’IRM doit précéder la ponction lombaire
B un hypersignal FLAIR du lobe temporal est spécifique de l’atteinte herpétique
C le bilan habituel comporte une séquence T2* sensible aux produits de dégradation du sang
D vous confirmez l’atteinte herpétique cérébrale : la maladie est incurable
E vous devez réaliser une IRM cérébrale aux autres membres de la famille du patient
QI 17
Une femme de 35 ans consulte pour une aménorrhée secondaire depuis 2 mois, avec un bilan biologique comprenant un dosage de β-hCG négatif et une prolactinémie à 90 ng/ml (normale < 25 ng/ml). Le reste du bilan hormonal est normal.
Concernant l’IRM réalisée (figure 5), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A il s’agit probablement d’un microadénome hypophysaire à prolactine
B il s’agit probablement d’un macroadénome hypophysaire à prolactine
C il s’agit probablement d’un macroadénome non sécrétant
D il existe en envahissement du sinus caverneux gauche
E il existe un effet de masse sur le chiasma optique
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Fig. 5 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 18
L’IRM suivante est réalisée dans un contexte de céphalées d’aggravation progressive et ralentissement psychomoteur chez une femme de 54 ans (figure 6).
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Fig. 6 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A il existe un syndrome de masse intraparenchymateux
B il existe un engagement sous-falcoriel
C il existe un engagement temporal interne
D il existe un œdème périlésionnel en « doigts de gant »
E il existe une hydrocéphalie aiguë
QI 19
L’IRM suivante (figure 7) est réalisée devant la survenue une crise convulsive partielle hémicorporelle droite chez un patient de 59 ans présentant une intoxication alcoolo-tabagique chronique.
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Fig. 7 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la lésion est localisée au sein du lobe frontal
B la lésion présente un centre nécrotique
C la séquence la plus spécifique pour différencier un abcès à pyogène d’une tumeur nécrotique est la séquence de perfusion
D la présence d’autres lésions similaires sur le reste de l’examen serait en faveur d’un glioblastome
E les métastases cérébrales présentent le plus souvent un œdème périlésionnel peu étendu
QI 20
Un patient de 53 ans consulte pour des douleurs des deux avant-pieds. Voici ses radiographies (figure 8).
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Fig. 8 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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De quoi pensez-vous qu’il s’agit ?
A une arthrose érosive
B une polyarthrite rhumatoïde
C un syndrome douloureux régional complexe de type I
D une spondylarthrite
E une arthrite microcristalline
QI 21
Patient de 72 ans adressé pour douleurs rachidiennes lombaires depuis 48 heures avec fièvre à 38,5 °C. Vous suspectez une spondylodiscite. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la radiographie standard du rachis de profil est l’examen de référence
B la scintigraphie osseuse est réalisée en première intention pour le diagnostic positif
C la TEP-TDM au 18FDG et l’IRM sont des examens de seconde intention pour le diagnostic positif de spondylodiscite
D l’IRM permet de rechercher une éventuelle porte d'entrée et d'autres foyers infectieux à distance
E la TEP-TDM au 18FDG doit être pratiquée en urgence en cas de suspicion de compression médullaire
QI 22
À propos des traumatismes du thorax, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A un examen TDM sans injection est suffisant pour éliminer les lésions menaçant le pronostic vital
B une contusion du parenchyme pulmonaire est généralement visible sous la forme d’une pneumatocèle
C une lacération du parenchyme pulmonaire est généralement visible sous la forme d’un « verre dépoli » focal
D une lésion traumatique de l’aorte est le plus souvent visible au niveau de l’isthme aortique
E une rupture diaphragmatique est plus fréquente du côté gauche
QI 23
Concernant les angiomyolipomes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A le diagnostic est le plus souvent confirmé par biopsie
B ils sont plus fréquents chez les hommes que chez les femmes
C la taille est un facteur prédictif important du risque hémorragique
D des angiomyolipomes multiples et bilatéraux doivent faire rechercher une maladie de von Hippel-Lindau
E des angiomyolipomes multiples et bilatéraux doivent faire rechercher une sclérose tubéreuse de Bourneville
QI 24
Ci-dessous les radiographies de face et profil du genou gauche (figure 9) d’un garçon de 12 ans se plaignant de gonalgies diurnes et nocturnes depuis 2 ans.
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Fig. 9 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la lésion est ostéocondensante
B il existe des appositions périostées lamellaires
C la corticale fémorale est anormale
D la lésion est manifestement rapidement évolutive
E un ostéosarcome est la première hypothèse diagnostique
QI 25
Ci-dessous (figure 10) les radiographies de face et profil du genou droit d’un garçon de 14 ans se plaignant de gonalgies mécaniques depuis 2 mois.
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Fig. 10 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la lésion est ostéolytique à bords nets et condensés
B il existe des appositions périostées spiculées
C il existe une atteinte des tissus mous
D l’absence de matrice ostéogénique radiologiquement visible exclut le diagnostic d’ostéosarcome
E la réalisation d’un scanner est indispensable pour évaluer son agressivité
QI 26
Un garçon de 4 ans, douloureux aux changements de position, est adressé par les urgences pour suspicion d’infection osseuse. Il n’a pas de fièvre, les radiographies (F + P) sont normales, le bilan biologique montre une CRP à 12 mg/l (N<5 mg/l). L’enfant présente une position antalgique, rachis penché à droite. Une scintigraphie osseuse est réalisée (figure 11).
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Fig. 11 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quel diagnostic retenez-vous ?
A une absence d’infection car les radiographies sont normales
B une sacro-iliite
C une spondylodiscite L4-L5
D une pyélonéphrite
QI 27
Cette petite fille d’un an refuse de s’asseoir et pleure lors des changes depuis 24 heures. L’enfant est apyrétique. La biologie montre un syndrome inflammatoire. Vous suspectez une spondylodiscite à l’étage lombaire ou une sacro-iliite. Les radiographies sont normales. Une scintigraphie est réalisée ; une vue antérieure est présentée en figure 12.
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Fig. 12 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quel diagnostic retenez-vous ?
A une spondylodiscite
B une sacro-iléite droite
C une absence d’infection car les radiographies sont normales
D une sacro-iléite gauche
QI 28
Une fillette de 4 ans est adressée pour découverte en échographie d’une masse abdominale de 10 cm de diamètre dans un contexte de douleurs osseuses diffuses. Le diagnostic de neuroblastome est suspecté. Dans le bilan d’extension, une tomodensitométrie (figure 13) est réalisée puis une scintigraphie à la 123I-MIBG, montrant la fixation tumorale, avec une fixation de la quasi-totalité du squelette.
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Fig. 13 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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Quelles sont les caractéristiques de la masse ?
A la masse refoule l’aorte en avant
B la masse refoule la veine cave inférieure en avant et à droite
C la masse est au contact du tronc porte
D la masse est intrahépatique
E la masse est intrasplénique
QI 29
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la TEP au 18FDG est un examen performant pour la détection des lésions osseuses au diagnostic initial de myélome multiple
B la présence de lésions extra-médullaires en TEP au 18FDG n’affecte pas le pronostic de patients atteints de myélome multiple
C la TEP au 18FDG est un examen plus performant que les radiographies du squelette pour la détection de lésions osseuses chez les patients atteints de myélome multiple
D la TEP au 18FDG est recommandée chez les patients atteints de plasmocytome solitaire
E la TEP au 18FDG est un examen performant chez les patients suivis pour un myélome multiple et suspects de rechute
Réponses
QI 1
Réponse : B, C.
QI 2
Réponse : C.
QI 3
Réponse : C, D, E.
Commentaire :
Le diagnostic positif repose sur l’endoscopie associée aux biopsies de la tumeur. L’écho-endoscopie permet le bilan d’extension pariétal et lymphatique. Le scanner permet le bilan d’extension régional et à distance (métastases).
En cas de sténose œsophagienne serrée, l’écho-endoscopie est impossible (absence de franchissement tumoral) ; le scanner devient alors l’élément unique du bilan d’extension.
L’envahissement de l’aorte est recherché systématiquement, car il contre-indique la chirurgie de résection et peut contre-indiquer une radiothérapie.
QI 4
Réponse : B, C, E.
Commentaire : La place de l’imagerie dans le reflux gastro-œsophagien du nourrisson et de l’enfant est très limitée. L’échographie n’a pas de place, sauf exception. Le transit œsogastrique n’est utilisé que secondairement, afin de dépister des anomalies morphologiques associées (hernie hiatale, malrotation intestinale, présence d’arcs vasculaires anormaux).
QI 5
Réponse : A, C.
QI 6
Réponse : C, D.
QI 7
Réponse : A, B, C.
QI 8
Réponse : A, B, C.
QI 9
Réponse : A.
QI 10
Réponse : D.
Commentaire : Le scanner n’est pas recommandé pour le suivi des patients atteints de maladie de Crohn car il expose aux rayonnements ionisants, ce qui n’est pas souhaitable chez des sujets souvent jeunes. L’échographie est surtout un examen de première intention pour dépister les anomalies digestives mais il ne permet pas de monitorer la réponse thérapeutique de manière fiable et reproductible. La vidéocapsule endoscopique est indiquée en cas de forte suspicion clinique de la maladie, lorsque tous les autres examens ne sont pas contributifs, particulièrement pour les lésions proximales du grêle. En aucun cas il ne s’agit d’un examen de routine. L’entéro-IRM est l’examen de référence pour le suivi et le monitorage de la maladie quel que soit l’âge du patient.
QI 11
Réponse : E.
Commentaire : La place de l’imagerie dans le reflux gastro-œsophagien de l’enfant est limitée aux cas de reflux pathologique. L’échographie n’a pas de place, sauf dans des centres spécialisés. Le diagnostic positif est posé par l’endoscopie et la pH-métrie ; un transit œsogastrique normal n’élimine pas le diagnostic. La baryte peut être ingérée par sonde œsophagienne ou un biberon ou un verre selon l’âge de l’enfant ; le sondage n’est pas du tout obligatoire.
QI 12
Réponse : C.
QI 13
Réponse : A, B, C, D.
Commentaire :
E : Il s’agit d’un hémorétropéritoine.
QI 14
Réponse : A, D, E.
Commentaire :
B : C’est la coronarographie.
C : L’échographie et la scintigraphie de stress peuvent être également pratiquées.
QI 15
Réponse : E.
Commentaire : Dans la maladie d’Alzheimer, l’atrophie est essentiellement corticale et concerne les lobes temporal et pariétal postérieurs qui peuvent présenter un hypométabolisme en TEP au 18FDG ou en scintigraphie au 99mTc-HMPAO. Le diagnostic associe des faisceaux de présomption clinique, paraclinique et la ponction lombaire avec l’association d’une augmentation de la protéine Tau dans le liquide cérébrospinal et une diminution du ratio amyloïde Aβ42/Aβ40.
QI 16
Réponse : C.
Commentaire : L’hypersignal FLAIR du lobe temporal est évocateur mais non spécifique de l’herpès. D’autres encéphalites (HHV6 par exemple) et des processus tumoraux infiltrants peuvent donner la même séméiologie. L’IRM ne doit pas retarder l’administration du Zovirax® IV, s’agissant d’une maladie curable. Enfin, il n’y a pas d’indication à faire d’IRM aux membres en contact avec le patient, ne s’agissant pas d’une maladie transmissible par voie aérienne.
QI 17
Réponse : C, E.
Commentaire : Les séquences d’IRM en coupes coronales présentées ici (figure 14) montrent un syndrome de masse centré sur la selle turcique rehaussé après injection de gadolinium. L’étiologie la plus fréquente est l’adénome hypophysaire. La taille de la lésion étant supérieure à 1 cm, il s’agit d’un macroadénome. L’élévation modérée de la prolactine (< 150-200 ng/ml) est ici discordante avec la taille du macroadénome, il s’agit donc d’une hyperprolactinémie de déconnexion liée à un macroadénome non sécrétant. L’IRM permet de faire le bilan d’extension du macroadénome. Vers le haut, la lésion s’étend ici à l’espace suprasellaire et exerce un effet de masse sur le nerf optique (flèche). Latéralement, la lésion s’étend au sinus caverneux droit (elle englobe l’artère carotide interne droite intracaverneuse, astérisque).
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Fig. 14
IRM centrée sur la région hypothalamo-hypophysaire, en coupes coronales, pondération T2 (A), T1 sans (B) et après injection de gadolinium (C).
(Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 18
Réponse : B, C, D.
Commentaire : Devant une tumeur intracrânienne, l’imagerie permet notamment de préciser la topographie intra- ou extraparenchymateuse et de rechercher des complications évolutives nécessitant une prise en charge urgente. La lésion présentée ici (figure 15) est de topographie extraparenchymateuse : il s’agit d’une masse présentant une base d’implantation méningée large au niveau de l’étage moyen de la base du crâne (A et B, double flèche blanche), entourée d’un fin liseré de liquide cérébrospinal (A, flèches noires) refoulant le parenchyme cérébral adjacent. Ses contours arrondis et réguliers ainsi que son rehaussement intense et homogène sont en faveur d’un méningiome. Cette lésion est associée à un important œdème périlésionnel en hypersignal T2 et effet de masse avec engagement sous-falcoriel (A et B, astérisque) et temporal interne droit (C et D, flèches blanches).
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Fig. 15
IRM cérébrale en coupes coronales T2 (A), T1 après injection (B) et axiales T1 après injection de gadolinium (C et D).
(Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 19
Réponse : A, B.
Commentaire : La lésion est située dans le lobe frontal, car en avant du sillon central (trait blanc) (figure 16). Il s’agit d’une masse intraparenchymateuse présentant un rehaussement périphérique (C, flèches blanches), un centre nécrotique non rehaussé (B et C, astérisques blancs) et un œdème périlésionnel en hypersignal FLAIR (A, astérisques noirs). Devant cet aspect en « cocarde », la séquence de diffusion est très évocatrice d’un abcès à pyogènes en cas d’hypersignal diffusion de la portion nécrotique centrale, témoignant de sa viscosité. Le glioblastome est une tumeur unique, au contraire des métastases cérébrales qui sont le plus souvent multiples et présentent classiquement un œdème périlésionnel très étendu, disproportionné par rapport à la taille de la lésion.
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Fig. 16
IRM en coupes axiales, pondérées en FLAIR (A), T1 avant (B) et après injection de gadolinium (C).
(Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 20
Réponse : E.
Commentaire : Il s’agit d’une goutte. Les radiographies montrent une atteinte typique de la première articulation métatarsophalangienne droite qui présente des érosions para-articulaires un peu à distance de l’interligne avec des dépôts denses en amas des tissus mous (tophus). Les interlignes articulaires sont relativement conservés et l’os n’est pas déminéralisé.
QI 21
Réponses : A, C.
Commentaire : Dans le cas d’une spondylodiscite, la radiographie est réalisée en première intention, complétée par une IRM qui doit être pratiquée en urgence en cas de suspicion de compression médullaire. La TEP au 18FDG est indiquée en seconde intention pour le diagnostic de spondylodiscite en cas de radiographies normales. Elle permet également de rechercher une porte d’entrée infectieuse voire d’autres foyers infectieux à distance en raison de son acquisition « corps entier ».
QI 22
Réponse : D, E.
Commentaire :
Les ruptures sous-adventitielles de l’aorte, le plus souvent de localisation isthmique, nécessitent pour être diagnostiquées un examen TDM avec injection de produit de contraste.
Une contusion pulmonaire se traduit par du « verre dépoli » focal tandis qu’une lacération pulmonaire se traduit par une image aérique appelée pneumatocèle (ou image hydroaérique = hématopneumatocèle).
QI 23
Réponse : C, E.
QI 24
Réponse : A, B, C.
Commentaire : La lésion est ostéocondensante avec des appositions périostées lamellaires et une corticale anormalement épaisse, dense, mais régulière. La lésion est manifestement cliniquement et radiologiquement d’évolution lente. L’hypothèse première est un ostéome ostéoïde (confirmé en TDM) (figure 17).
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Fig. 17 (Source : CERF, CNEBMN, 2022.)
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QI 25
Réponse : C.
Commentaire : La lésion est ostéolytique à bords partiellement nets et partiellement flous (le critère le plus péjoratif devant être retenu). La corticale est détruite. On ne visualise pas d’apposition périostée mais les tissus mous sont manifestement envahis (déplacement des liserés graisseux). L’hypothèse première est un sarcome. L’absence de matrice ostéogénique visible en imagerie n’exclut pas le diagnostic d’ostéosarcome — c’en était d’ailleurs un. L’aspect était également compatible avec un sarcome d’Ewing.
QI 26
Réponse : C.
Commentaire : Il existe une hyperfixation de L4 et de L5, prédominant à gauche. Cet aspect scintigraphique est celui d’une spondylodiscite L4-L5.
QI 27
Réponse : B.
Commentaire : Il existe une asymétrie de fixation au niveau des sacro-iliaques avec hyperfixation à droite. Les radiographies sont souvent normales à la phase aiguë.
QI 28
Réponse : B, C.
QI 29
Réponses : A, C, D, E.